vendredi 18 avril 2014

diaboloKiwi, trousses et accessoires imprimés

 diaboloKiwi, trousses et accessoires imprimés

Je m’appelle Sylvia et je suis la maman de deux petits garçons, Alexandre, bientôt 3 ans et Émile, 8 mois. Après des études d’environnement, j’ai travaillé dans plusieurs entreprises comme ingénieur, et ai même co-fondé mon propre bureau d’étude qui a fonctionné pendant 5 ans environ. Quoiqu’il en soit, je ne m’épanouissais pas vraiment dans ce travail, et j’ai finalement totalement changé de métier pour me consacrer à la couture, au tricot et au crochet. J’avais besoin de plus de créativité. J’ai toujours vu ma mère et ma grand-mère avec un ouvrage dans les mains. Je me rappelle jouer des heures avec la boîte à boutons de ma grand-mère (boîte qui est sur mon étagère maintenant). Elles m’ont transmis cette passion !



Ma première boutique Etsy, ouverte en 2009, s’appelait i-bêêêh. J’y vendais principalement des accessoires pour les tricoteuses/crocheteuses. Après une longue pause en raison de la naissance de mon premier bébé, j’ai décidé de changer le nom de ma boutique pour diaboloKiwi, nom plus facile à prononcer et qui porte moins à confusion, et d’y proposer des articles plus variés : trousses et accessoires (porte-cartes, kits de couture, porte-clés, porte-monnaie…) confectionnés avec des cotons japonais et américains, aux motifs variés et colorés. On y trouve aussi des couvertures colorées pour bébés, crochetées à la main.



Avoir une boutique était d’abord une sorte de rêve de petite fille : vêtements, accessoires, jouets, mercerie, chaussures… Pourtant, exceptés quelques petits trucs que ma mère et ma grand-mère m’avaient montrés, je ne savais quasiment rien faire : ni tricot, ni couture, ni crochet. Qu’à cela ne tienne, j’ai appris toute seule, en consultant différents blogs, mais surtout les livres anglais et japonais qui me plaisaient beaucoup. J’ai finalement appris le lexique du tricot et de la couture sur le tas, et dans différentes langues !
Passer de l’ingénierie à la création n’a pas donc pas été une décision si terrible que cela à prendre, car lorsque j’ai franchi le pas, je créais des choses depuis déjà plusieurs années pour ma famille et pour moi.


Je suis née en Bretagne, dans le Finistère Sud, et j’ai vécu toute mon adolescence en Guadeloupe, mais j’ai passé la plupart de mes vacances étant enfant à Nantes, dans ma famille maternelle qui y vit depuis toujours ou presque : Chantenay et la butte Sainte-Anne, des souvenirs anecdotiques du square, une odeur indéfinissable qui me reste en mémoire…
Aujourd’hui, j’apprécie de pouvoir travailler de chez moi, à La Chapelle Basse Mer, à 20 min de Nantes. J’ai la chance d’avoir une pièce où j’ai installé mon atelier, bien que celui-ci ne soit pas encore tout à fait aménagé. Ça me permet de voir grandir mes enfants en même temps, même si ce sont deux choses parfois peu compatibles... Je suis actuellement en congé parental, je partage mes journées entre un tout petit peu de temps pour la boutique et beaucoup de temps pour mes garçons. Dès qu’une occasion se présente, je file attraper mon crochet ou m’installer derrière ma machine à coudre pour créer de nouveaux modèles.



J’affectionne tout particulièrement les tissus japonais et américains (surtout le coton et le lin), pour leurs qualités, leurs couleurs et leurs motifs qui sont souvent originaux. J’aime aussi beaucoup les fils à tricoter comme l’alpaga, le mérinos, mais aussi certains acryliques comme celui que j’utilise pour les couvertures bébé : ils sont pratiques à laver, ne boulochent pas et sont très doux. J’estime en effet qu’il est important que mes créations soient faciles à entretenir et le plus durables possible.
J’avais dessiné mon premier modèle de couverture à la naissance de mon premier fils, ça avait été en quelque sorte un flash. J’ai donc évidemment une affection toute particulière pour la couverture Berlingot, dérivée de cette première. Pour le reste, l’idée vient souvent d’un petit détail apparemment insignifiant : un fermoir un peu rétro qui me plaît et va être le point de départ des porte-monnaie au nom rigolo «Kiclac», un tissu dont les motifs sont originaux, ou une couleur de fil qui m’inspire. Je fonctionne beaucoup par coups de cœur !



Ce que j’aime le plus dans mon métier, sans hésitation, c’est la touche finale ! Le dernier point de couture, le dernier fil rentré, le dernier coup de ciseaux, et voir l’objet terminé apparaître comme je l’avais imaginé.
Je suis aussi très fière quand je vois mes articles s’envoler pour des pays lointains comme les Etats Unis ou l’Australie. J’adore l’idée que mes couvertures vont aller réchauffer des bébés un peu partout dans le Monde.


Etsy est indéniablement un très bon site, mais ses proportions mondiales font que l’on peut vite se sentir perdu. Les teams sont donc là pour rapprocher les gens, et quoi de mieux que la proximité géographique pour créer des liens ! Je ne fais pas partie de la team Nantes depuis longtemps, mais après une longue pause maternité, appartenir à ce groupe me redonne de l’énergie pour me remettre au travail !


Contact : contact(at)diabolokiwi(point)com

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